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Sarahah et tbh : nouvelles messageries anonymes ?

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Phénomènes américains au départ, les applications Sarahah et Tbh arrivent depuis quelques semaines sur les écrans Francais. Elles font parties des tops applications des stores et sont également plébiscitées par les adolescents qui en sont fans.

Quelles sont les promesses et potentielles dérives de ces applis « anonymes » ?

L’honnêteté comme baseline

Sarahah qui signifie « honnêteté » ou « franchise » en arabe et TBH, abréviation de To be honnest (pour être honnête), sont deux messageries anonymes plébiscitées initialement par les jeunes américains. Si TBH et ses 3 millions d’utilisateurs prône clairement un concept de messagerie anonyme « positive » et « bienveillante », qu’en est-il de Sarahah et de ses 95 millions d’abonnés ?

Sarahah a été créée à l’origine pour un usage interne en entreprise et avait pour but de donner aux employés un moyen de donner un avis « honnête » sur un supérieur hiérarchique. Rapidement les adolescents séduits par la notion d’anonymat se sont approprié l’appli en relayant les liens sur leurs comptes Snapchat et recueillir ainsi des avis anonymes sur leurs « amis ».

Pourquoi il faut être vigilant ?

Ce n’est pas la première application de messagerie anonyme qui se lance. Nous avons connu et déjà mis en garde les jeunes internautes contre les dérives des applis « Gossip », « Secret » , « Curious Cat » ou « ask.fm ». L’envoi de messages anonymes mène souvent à des situations de harcèlement et de cyberharcélement.

Cachés derrière leurs écrans, les ados se libèrent de toutes limites et profitent souvent de ces questionnaires personnels pour déverser ce qu’ils n’oseraient pas dire en face ou sous un profil visible. L’anonymat sur internet favorise les comportements désinhibés, parfois malveillants et harcelants.

L’Association e-Enfance reste en veille sur les dérives potentielles de ces nouvelles applications. Pour les parents, le mot d’ordre reste de discuter de ces nouvelles messageries avec vos enfants. Les connaissent-ils ? Qu’en pensent-ils ? Connaissent-ils des utilisateurs ?

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